Nouvel article dans "PlosOne" sur le modèle de la température de la mangue.

La température et les pertes en eau par transpiration influencent fortement la physiologie du fruit. Un modèle physique de température du fruit a été développé pour la mangue. Il prédit avec précision les variations spatiales et temporelles de la température et de la transpiration du fruit en prenant en compte les variations spatiales et temporelles des facteurs environnementaux et des propriétés thermiques et physiques des fruits.

Nos mesures ont confirmé que les propriétés physiques et thermiques du fruit varient considérablement en fonction des différents tissus du fruit et des stades de maturité de la mangue.

Afin d’étudier l'impact de ces variations sur la température du fruit et sur sa transpiration, une approche de modélisation a été employée. La confrontation à des mesures de température a permis de montrer la finesse de prédiction du modèle développé pour la mangue. Ce modèle, qui prend en compte les variations spatiales et temporelles des facteurs environnementaux et des propriétés thermiques et physiques du fruit, permet de simuler avec précision les variations quotidiennes de la température des faces ombragées et ensoleillées de la mangue.

Le modèle a permis de mettre en évidence que le développement du fruit induit une augmentation du gradient thermique à l'intérieur du fruit et une augmentation des pertes en eau par transpiration, principalement due à son expansion. Cependant, le développement du fruit n’a qu’un très faible impact sur sa température moyenne et sa transpiration par unité de surface.

Cette étude met donc en évidence l’importance de prendre en compte les gradients de température et de transpiration, induits par les variations spatiales et temporelles des facteurs environnementaux et des caractéristiques du fruit, pour modéliser sa physiologie.

Publiée : 06/05/2014